Comment la lumière est entrée dans la boîte de concentré de tomates : 25 ans de SUPERNOVA

Es ist September 1997, der Herbst zieht langsam in den Schwarzwald ein und ein junger, fahrradbegeisterter Tüftler geht zum Rathaus seiner kleinen Heimatstadt Oberkirch mit dem Ziel, sein eigenes Unternehmen zu gründen. Er sprüht vor Energie und freut sich schon im Voraus.  Dass aus seiner Idee, hochwertige Fahrradbeleuchtung auf den Markt zu bringen, eines Tages ein Unternehmen mit mehr als 60 Mitarbeitern werden würde, war damals noch nicht abzusehen - nicht einmal Marcus Wallmeyer, der Gründer von SUPERNOVA. Das war der Beginn einer Erfolgsgeschichte.  

La nécessité est mère d'invention, ou : le premier projecteur SUPERNOVA 

"S'entraîner en tant que vététiste en Europe centrale pendant les mois d'hiver est une affaire difficile. Il fait froid, il pleut, il y a du vent, les conditions du sol sont souvent imprévisibles et la fenêtre de lumière du jour est sacrément petite. À la fin des années 90, je parcourais environ 20 000 km par an. Sans lumière en hiver, tu pouvais à peine y arriver", raconte Marcus lorsqu'on lui demande comment il en est venu à s'intéresser à l'éclairage des vélos. En tant que futur pilote de course, il n'avait guère le temps d'enfourcher son vélo après l'école et de gravir les montagnes de la Forêt-Noire avant que la nuit ne tombe à nouveau. De plus, il n'était pas du tout convaincu par la luminosité des lampes disponibles sur le marché à l'époque. Il voulait un éclairage de vélo qui lui permette de rentrer chez lui en toute sécurité dans l'obscurité, même sur les sentiers les plus techniques. Peut-être lui donner un avantage décisif lors des premières courses européennes de 24 heures. 

"Avant les courses, on mangeait souvent des pâtes avec de la sauce tomate. Comme les boîtes de concentré de tomates s'entassaient, j'ai eu l'idée d'y installer un spot halogène". Une batterie de moto a servi de source d'énergie. Le premier phare Supernova était né, avec lequel Marcus a effectué ses premières sorties nocturnes.  

Ses collègues cyclistes ont vite compris l'avantage qu'il y avait à s'entraîner et Marcus a dû en équiper ses amis.  

Comme sa consommation de spaghettis ne pouvait pas faire face à la demande croissante, Marcus fabriqua sur le tour de l'atelier de son école le premier prototype de phare en aluminium, qui allait bientôt être produit en série. 

Peu de temps après, Marcus produisait et expédiait des phares depuis le garage de ses parents à un groupe croissant de nightriders enthousiastes. Sa passion pour le cyclisme l'a poussé à enregistrer son entreprise en 1997 - il était alors sur le point de terminer ses études - qui a ensuite donné naissance à SUPERNOVA DESIGN GmbH. 

Quel est le rapport entre les supernovae et l'astronautique ? 

Le nom actuel de l'entreprise contient le mot "design", car Marcus a étudié le design industriel après son baccalauréat. À l'époque, il considérait l'éclairage des vélos comme un hobby. Mais secrètement, son cœur d'entrepreneur a toujours battu. Marcus s'est en effet très vite rendu compte que de nombreux contenus de ses études pouvaient très bien s'appliquer à son hobby : "Tu apprends beaucoup plus à l'université si tu es déjà actif en tant qu'entrepreneur". Beaucoup d'autres étudiants ne s'intéressaient qu'à la partie créative des études, alors que Marcus reconnaissait aussi l'importance de la technique et du management.   

Lors d'une course de 24 heures à Munich en 2003, Marcus a fait la connaissance du coureur cycliste et ingénieur en électronique Michael Fitzek, dont l'entreprise de développement travaillait alors principalement pour l'industrie spatiale. Cette amitié s'est rapidement transformée en un partenaire important pour Supernova. Aujourd'hui, Michael fait partie intégrante de l'équipe de développement de Supernova.

Le grand coup 

L'entreprise a continué à prendre de l'ampleur au cours des premières années. En 2007, tout s'est accéléré : Lors de la course Cape Epic en Afrique du Sud, Marcus a rencontré un chef de produit d'un grand groupe américain de cyclisme qui voulait savoir si nous pouvions fabriquer des lampes à dynamo pour eux. "Nous avons besoin d'environ 5000 par an. Pouvez-vous les fournir ?"  À l'époque, Supernova ne produisait que 500 lampes par an. C'était un grand défi pour la jeune entreprise. "Oui, bien sûr. Pas de problème !" dit Marcus avec un visage de joueur de poker. Il se souvient aussi de l'excitation qu'il y avait à livrer la commande dans les temps. L'intérêt dans le secteur a été décuplé. SUPERNOVA jouait soudain dans une toute autre ligue. A partir de ce moment-là, l'entreprise a connu une croissance annuelle de 50% au cours des dix années suivantes.

Pionnier technologique

Depuis les années 2010, tout tourne autour de SUPERNOVA : comment rendre la technologie LED utilisable pour l'éclairage des vélos. La luminosité et l'efficacité des phares ont pu être augmentées de manière inégalée jusqu'alors. Parallèlement, une nouvelle tendance est apparue avec les vélos électriques. La batterie des vélos électriques pouvait désormais fournir beaucoup plus de puissance pour l'éclairage des vélos. Dès le début de cette ère, le phare à batterie Airstream est apparu. En raison de son énorme puissance lumineuse et de sa construction compacte, il est rapidement devenu le favori des rédactions techniques et a remporté plusieurs prix de design.  

Il a été suivi en 2014 par le M99, une autre étape importante dans l'histoire de l'entreprise. Supernova voulait développer un projecteur à matrice LED avec des feux de route. Marcus s'en souvient encore : "Un ingénieur en éclairage de l'industrie automobile m'a dit à l'époque qu'il n'était physiquement pas possible de développer un tel projecteur de cette taille".    

Il s'agissait du premier projecteur qui devait en outre disposer de feux de route et de feux de jour. Ce que beaucoup ne savent pas, c'est que le projecteur était déjà développé depuis longtemps et qu'il ne manquait plus que l'homologation pour la route. À l'époque, ce n'était que pour les S-Pedelecs, c'est-à-dire les vélos électriques rapides. D'abord, le réflecteur coûteux nous a ralentis. Puis l'homologation est devenue un problème. Après trois ans de développement acharné du M99 et des coûts d'outillage extrêmement élevés, les réserves financières étaient presque épuisées. Lorsque nous avons enfin obtenu l'homologation, nous étions totalement soulagés. Aucun autre projecteur ne pouvait rivaliser avec sa puissance de rayonnement à cette époque.  

Jusqu'à aujourd'hui, la famille M99 a donné naissance à de nombreux rejetons couronnés de succès : en 2015, le premier M99 Tail Light a été lancé sur le marché, en 2017, le M99 MINI PRO 25, une version plus petite du phare, de 2018 à 2020, plusieurs évolutions du Tail Light et en 2021, la variante à dynamo M99 DY PRO tant attendue par les cyclistes assidus. Le dernier visage de la série M99 est le B54 MAX, actuellement le phare vélo homologué le plus lumineux au monde.  

Le cyclisme comme plus petit dénominateur commun  

Tous les produits développés chez SUPERNOVA, Marcus et ses collaborateurs voulaient absolument les utiliser eux-mêmes. Le M99 DY PRO en est un bon exemple : "Nous voulions développer le meilleur phare à dynamo du monde et nous avons passé plus de deux ans et demi à le mettre au point. Cela montre qu'il s'agit ici de bien plus qu'un succès économique, car il aurait bien sûr été nettement plus judicieux, d'un point de vue économique, de continuer à développer uniquement des phares pour vélos électriques. Il s'agit d'une passion et d'une communauté. Chez SUPERNOVA, j'ai autour de moi des gens qui, après le travail, font encore une virée nocturne parce qu'ils veulent tester eux-mêmes une lampe", s'enthousiasme Marcus.  

Mais la communauté ne se limite pas aux coureurs de l'entreprise. SUPERNOVA est également bien enraciné dans le cyclisme et peut s'enorgueillir d'une histoire de courses couronnées de succès. Si, dans les années 1990, il s'agissait surtout des courses de VTT de 24 heures, l'éclairage SUPERNOVA est aujourd'hui pratiquement incontournable dans le domaine de l'ultracyclisme et du bikepacking. Ces dernières années en particulier, leur diffusion a fortement augmenté, notamment en raison de la collaboration avec certains des visages les plus connus de la scène. L'un des premiers a été Kristof Allegaert, qui a remporté trois Transcontinental Races entre 2013 et 2016 avec les dynamos E3. En 2019, Fiona Kolbinger, a remporté cette prestigieuse course "non soutenue". La même année, l'ultra-aventurier Jonas Deichmann a également rejoint l'équipe et a fait le tour du monde en 2020 et 2021 avec une M99 MINI PRO B54. Avec Ulrich Bartholmös, Sebastian Breuer ou Sofiane Sehili, de plus en plus d'ultra-athlètes couronnés de succès se sont joints à l'équipe à intervalles de plus en plus rapprochés. En 2022, Christoph Strasser a remporté la Transcontinental Race dès sa première tentative et dès la première année de son lancement sur le marché avec le M99 DY PRO. Que ce soit dans le désert, les montagnes, la toundra ou la taïga, l'éclairage SUPERNOVA a éclairé presque tous les coins du monde, même les plus reculés ;-)