Le cyclisme t'a-t-il aidé à te remettre du cancer ?
David: Absolument ! Je suis en rémission depuis quelques années maintenant, et mon chirurgien m'a dit lors de mon dernier examen que mon entraînement intensif en tant que sportif de tous les jours était un facteur déterminant de ma guérison. Être à nouveau en bonne santé et en forme, c'est tout simplement génial !
Comment s'est passé le fait d'enfourcher ton vélo de course à soixante-dix ans ?
David: Au début, j'étais bien sûr le coureur le plus faible de l'équipe Squeeze. Je me faisais régulièrement distancer sur le parcours à domicile parce que je n'avais tout simplement plus de souffle. Sans l'aide de mentors, je n'aurais pas pu évoluer aussi bien. L'un de mes mentors est mon beau-frère, George Jaksch, un cycliste passionné qui nous a rendu visite en Nouvelle-Zélande il y a quelques années. Je me suis plaint auprès de lui :
"Je suis toujours si lent en montée".
George m'a regardé avec étonnement : "Mais tu habites en montagne !"
Nous avons alors enfourché nos vélos et avons monté et descendu sept fois notre longue colline escarpée. A ma grande surprise, j'ai trouvé cela plus facile à la fin. Depuis, j'ai toujours travaillé ma vitesse en montagne et je suis maintenant connu pour ma force en montée, même parmi les jeunes coureurs. Aujourd'hui, je parcours régulièrement plus de 350 km par semaine, et bien sûr plus lorsque je m'entraîne pour un événement.
Qu'est-ce qui te plaît dans le cyclisme ?